Géographie et paysages
On quitte les hauteurs de l’Atlas, on s’attarde dans la palmeraie verdoyante de la vallée du Draa pour se retrouver dans les grands espaces plats et arides du désert du Sahara…et puis…finalement si l’on a la chance de pousser un peu plus loin (encore 60 km en 4X4 ou en dromadaire) on peut en passant par l’oasis sacré atteindre les grandes dunes de CHIGAGA qui culminent à 300m.
Là il n’y a plus qu’à admirer à perte de vue des vagues de dunes qui prennent au coucher du soleil toutes les nuances ocres et dorées, généreusement offertes par une nature « surnaturelle ».
Quelques nomades plus ou moins sédentaires vivent encore sous la tente, se consacrent à l’élevage (moutons, chèvres, dromadaires.) dans cette Hamada à l’herbe rare qui précède les dunes.
Bivouac sous les étoiles
Le climat
En été
En hiver
Les pluies sont rares mais peuvent être violentes.
Les tempêtes de sable sont de toutes les saisons, et si vous avez la chance de croiser l’Ajaj (vent violent chargé de sable) vous ne l’oublierez pas!
Bivouac sous les étoiles
La tradition
Elle est très vivante dans les régions proches du désert. Les enfants naissent déjà imprégnés de cette musique qui au rythme des percussions monte tous les soirs vers le ciel étoilé. Le Djembé, Darbouka et autres Tam-Tam accompagnent les chants racontant la vie du désert et vous poussent quelques fois à danser. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont initiés à cette musique traditionnelle et les jeunes passent la plupart de leurs soirées autour d’un thé entre les conversations et les chants qui prennent une résonance particulière sous la voûte céleste dont la réputation n’est plus à faire.
Les costumes traditionnels sont toujours portés en permanence. Les femmes sont enveloppées dans le Malhfa sorte de drap souvent très coloré qui les couvre de la tête aux pieds et les hommes portent tous Djellaba l’hiver et Gandoura l’été avec le célèbre Chèche bleu, noir ou blanc qui les protégés du soleil, du vent, du sable et peut avoir encore mille usages pratiques mais surtout accentue ce charme mystérieux de l’homme du désert
La maroquinerie, objets de cuir très justement nommés, regroupe avec la ferronnerie encore de nombreux artisans …
Bivouac sous les étoiles
L’artisanat
Il fait vivre une bonne partie de la population.
Les poteries de Tamgroute sont célèbres pour leur couleur verte remarquable. La visite des ateliers et des fours permet d’assister à la fabrication
Les bijoux en argent ornés d’agate, turquoise ou pierre de Mauritanie sont des bijoux berbères le plus souvent.
Les tapis sont tissés par les femmes aux quatre coins du Maroc. Ils se parent de couleurs et dessins différents selon les régions.
Trois techniques sont utilisées dans leur fabrication ; le tissage, le nouage et la broderie. Certain tapis Glaoui et Chichaoua fabriqués à Marrakech ou à Ouarzazate regroupent les trois techniques, ainsi que le tapis royal fabriqué à Rabat ou à Fèz. Le Kilim est tissé, il joue sur les couleurs plus que sur les dessins qui sont toujours géométriques. Le Taznakht est tissé par les femmes berbères dans le Haut -Atlas. Le Akhnif regroupe les trois techniques. Au désert, les femmes tissent un tapis à l’aspect plus sec et plus plat. Chaque tapis a son histoire et sa richesse se compte au nombre de points noués au mètre carré.
